Infirmerie

Sujet: Re: Infirmerie Dim 26 Sep 2010 - 12:48

Les paysans de Sarosa avaient pris l'habitude de ramener les soldats blessés pendant leurs patrouilles.
Cette fois-ci ils rapportèrent le corps agonisant d'Anabelle. Elle semblait terrorisée, presque traumatisée, ces yeux étaient bouffis, comme si elle avait beaucoup pleuré. Son visage d'enfant avait été défiguré : deux grandes griffures au visage, qui se croisaient à la joue droite. Ces agresseurs lui avaient dit que ces cicatrices lui resteraient à jamais au visage.
Elle pleurait toujours, quand on l'amena à l'infirmerie rapidement. Son bras cassé lui faisait atrocement mal, elle le tenait par réflexe. Du sang aussi coulait de sa nuque, ou une rune y avait été dessiné.
La jeune recrue tremblotait : elle avait froid à cause de ses vêtements à moitié déchiré. Mais aussi par la peur et la haine qui régnait en elle.
Elle rageait, d'avoir été faible, de n'avoir rien pu faire, et d'avoir été stupide. Suivre un démon, seule, dans une forêt, c'était sûr qu'on allait lui tendre une embuscade. Elle se rappelait exactement tout ce qui s'était passé, ils étaient cinq à l'attendre, mais ils y en avaient deux qui avaient l'air d'être les chefs.
Mais elle n'en voulait pas tant à ses agresseurs, qu'à ses parents. C'étaient eux qui l'avait forcée à rejoindre l'Armée du Roi. Ils voulaient être fière d'elle. Elle avait toujours écouté sans rechigner ce que lui disaient ces parents, mais cette fois-ci, elle se demandait si elle n'était pas en train de risquer sa vie, pour que ses parents soient fiers d'elle...

Sujet: Re: Infirmerie Lun 27 Sep 2010 - 12:52

Alphonsine s'était occupée de changer les vêtements d'Anabelle et aider ses différentes plaies à cicatriser. Alors que la patiente prenait du repos, elle contempla d'un air morose le miroir d'une des armories de soin.

' Ils attendent quoi là haut..? Que tous nos soldats se fassent défigurer et humilier avant de réagir ? Si je m'écoutais j'irais foutre un bon coup de pied dans le derrière du conseiller, cet incapable ! '

Elle se retourna vers un des paysans qui était resté admirer les infirmières.

DEHORS ESPÈCE DE PLOUC !!!

Sujet: Re: Infirmerie Lun 27 Sep 2010 - 18:26

Anabelle se réveilla en sursaut en entendant Alphonsine crier. Ce réveil brutal réveilla aussi les douleurs des plaies.
Elle ferma les yeux en grimaçant, puis les rouvrit faiblement. Avec une voix toute aussi faible elle demanda à l'infirmière :

J'aimerais...du papier et une plume s'il vous plaît..j'ai un rapport à rendre.

Sujet: Re: Infirmerie Jeu 28 Oct 2010 - 18:22

Abelarion arriva,portant sur le dos le corps blessé d'Alramir.Il n'avait pas osé retirer son carreau figé dans le dos de celui ci,après tout la blessure pouvait saigner.L'angelot déposa son ex-supérieur sur un lit vide,allant par la suite s'asseoir dans un coin.Il observa l'homme allonger,attendant patiemment qu'il se réveille.

Sujet: Re: Infirmerie Jeu 28 Oct 2010 - 18:31

Alramir fut déposé sur le lit. Le carreau planté dans le dos n'était pas son unique blessure. En effet il avait une plaie au ventre mais celle-ci semblait avoir été légèrement soigné à l'aide de la magie. Mais le moindre mouvement trop brusque pouvait la rouvrir. Le fait qu'Alramir s'en sorte en vie était un miracle un grand miracle. Grimaçant de douleur il regarda autour de lui, un lieu vaguement familié décidement :

Je fais quoi encore ici ? Bon sang je passe ma vie à l'infirmerie

Sujet: Re: Infirmerie Jeu 28 Oct 2010 - 18:43

L'angelot se redressa,s'approchant du lit d'Alramir.Il avait préféré conserver son armure.

-Vous avez eu beaucoup de chance..

Sujet: Re: Infirmerie Jeu 28 Oct 2010 - 19:24

De la chance j'en ai toujours eu vu le nombre de fois ou je passe ici...Maintenant j'aimerais me reposer même avec un carreau dans le dos...

Alramir se mit de coté et essaya de se reposer malgré la douleur qui le tenaillait. Puis vaincu par la douleur il regarde vers Ab'

Quoi que reste je sens que ça va être long l'attente....

Sujet: Re: Infirmerie Jeu 28 Oct 2010 - 19:55

Abelarïon soupira,observant Alramir a travers son heaume.

-Je vais te laisser au soin Alphonsine... Elle s'occupera de toi.

L'angelot s'écarta avant de s'éloigner.

Sujet: Re: Infirmerie Dim 31 Oct 2010 - 18:33

Le sol se mit à trembler. Chaque infirmière ne faisant pas grand chose retourna aussitôt à son poste, le nez baissé vers le sol. La porte de l'infirmerie s'ouvrit à la volée ! La femme décrite comme plus effrayante encore que Démonio lui même venait de faire son entrée, et cette dernière semblait visiblement fort excédée. Elle se mit à vociférer tout en traversant la pièce.

Où est encore cet incapable de chef infirmier quand on a besoin de lui ?! Pour une fois que j'avais un jour de congé, ÇA VA BARDER !!!

Elle posa ses deux grosses mains boudinées et fermes sur les rebords du lit de l'ancien impérial cloué à cause de ses blessures. Ne se souciant guère s'il dormait ou s'il essayait de faire comme s'il n'était pas là, elle ne lui réserva pas meilleur traitement.

ENCORE LA CELUI-LA ? T'es abonné à l'infirmerie royale ou je me trompe ?! On va finir par faire payer les habitués, en deux mois je serai aussi riche que n'importe quel richard d'Argelas, je fais mes valises et je prends des vacances prolongées loin de ce tintamar !

Grommelant, elle ouvrit sa trousse de soin et en sortit ses fameuses bandes cicatrisantes. Au préalable, elle ordonna à une infirmière de nettoyer les plaies d'Alramir avec un seau d'eau chaude et un torchon propre pour désinfecter les blessures. Ensuite, elle apposa les bandes, après avoir retiré sans vergogne le carreau du dos, sur les parties blessées du corps d'Alramir, en les tendant au maximum à l'aide de la même infirmière, ceci afin d'empêcher le sang de coaguler au même endroit.

Maintenant tu fourres ton pif dans ton coussin et tu la mets en veilleuse jusqu'à ce que tu dois rétablis, C'EST COMPRIS ?!! T'en as pour une bonne semaine pour qu'elles se referment, et encore une semaine si tu veux t'en remettre totalement. Mais évidemment comme tous les infirmés sont débiles, tu vas faire comme tout le monde et partir dès que j'aurai le dos tourné. Et si tes blessures se rouvrent, tu pourras toujours labourer ma porte, t'auras seulement droit à un coup de talon dans le nez !

Sur ce, elle retourna vaquer à ses occupations.

Sujet: Re: Infirmerie Dim 31 Oct 2010 - 19:50

Alramir trembla, oui décidement malgré tout ses passages à l'infirmerie il ne se ferait jamais à cette femme. Il se contenta de bredouillé qu'il resterait la semaine là puis la remercia encore pour les soins. Alramir finit par se décider à la femer si il voulait vivre se serait mieux en tout cas. Quant à faire payer cela le génait peu il avait assez d'argent. Mais un petit doute le trotait quand même et il se risqua a une question.

Euh....Je peux avoir un verre d'eau ? C'est que j'ai un peu soif...

Aussitôt cette question posé Alramir rabattit un peu plus la couverture sur son corps comme pour se protèger d'une future réaction violente de la part de l'infirmière. Oui cette femme l'effrayait, beaucoups plus qu'un démon ou un autre taré armée d'une épée

Sujet: Re: Infirmerie Dim 31 Oct 2010 - 19:56

Les infirmières s'empressèrent de répondre aux besoin les plus primaires de l'infirmé pour éviter qu'Alphonsine ne lui enfonce une gamelle d'animal domestique dans la gorge.

Sujet: Re: Infirmerie Dim 14 Nov 2010 - 12:35

Alramir suivit le conseil d'Aplhonsine et ne quitta l'infirmerie qu'après deux semaines de convalescence. Il quitta l'infirmerie avec le plus discretion pour éviter d'entendre l'infirmière l'engueuler parce qu'il était encore là.

Sujet: Re: Infirmerie Sam 20 Nov 2010 - 2:42

L'angelot ramena le soldats Moraste en piteux état à l'infirmerie,le trainant avec difficulté.Il le hissa tant bien que mal sur le lit,laissant au infirmière le soin de lui retirer son armure. Ceci fait,Abelarion sortit de l'infirmerie.

Sujet: Re: Infirmerie Sam 20 Nov 2010 - 14:45

En poussant un râle, le nain se réveilla de sa torpeur qui lui épargnait les douleurs qu'allait lui infliger ses multiples blessures. Profondément entaillé sur toute la longueur du torse jusqu'à l'épaule et violemment transperçé à l'autre , le nain s'en était sorti indemne contrairement à son adversaire, un mort vivant qu'il faudra sûrement combattre à nouveau.

-Mon braaaas !

Le nain geignit ainsi en attendant le bon traitement des infirmières et, si le ciel était contre lui, d'Alphonsine.

Abelarïon fut accompagner par Gluby à l'infirmerie, il n'avait perdu que quelques plumes, mais sa camarade estimait préférable d'avoir un avis médical. Abelarïon attendit donc l'avis d'une infirmière, Espérant que celle ne se nomme pas Alphonsine..

Thomah alla à l'infirmerie d'urgence. Lors de son entrainement avec Tyroine et Abelarïon, le coup au ventre que lui avait portait le Conseiller avait ré ouvert une blessure. Cette blessure venait de son affrontement contre Sëth et ses compagnons; lorsque il avait tenté de s'enfuir mais ses ravisseurs l'avait blessé pour le neutraliser et lui mettre l'anneau.

Ah ça s'arrête pas de saigner...

Sa blessure saignait abondamment...Ce n'était certes pas sa première blessure mais celle-ci lui faisait atrocement mal. Le Conseiller avait frappé sans savoir qu'il y avait été blessé. Thomah ne pouvait pas lui en vouloir car il ne savait, et il avait pu ainsi remarquer que Tyroine avait un sacré force !

Thomah fut emmené à l'infirmerie par Roger. Il avait un carreau dans une épaule et sur l'autre il avait des traces crocs qui s'étaient visiblement plantés profondément.
La morsure avait était faite par un Démon.

Après un trajet en charrette de Proncilia vers Trigorn qui dura toute la nuit , le soldat Pierre et Abelarïon arrivèrent enfin à la commanderie de Trigorn à l'aube pour apporter le prisonnier Fasto. Après avoir décharger le prisonnier les deux soldats entrèrent dans la commanderie et allèrent vers l'infirmerie.
Fasto avait deux bléssures au flanc et une dans le dos qui était assez longue , pendant le trajet les deux soldats lui administrèrent les premiers soins. Enfin à l'infirmerie aidé par Abelarïon , le soldat Pierre déposa le corps de Fasto sur un lit et appela des médecins pour s'occuper de lui.
Bien sur , les deux soldats l'accrochèrent au mur avec des chaines pour qu'il ne puisse pas s'enfuir.
Ensuite les deux soldats le laissèrent aux soins des médecins de la commanderie.