Hall d'entrée

Le visage du conseiller resta impassible.

En effet, le soldat Abelarïon vient juste de me faire un rapport à ce sujet. Le chef de milice Kilis aurait prémédité le viol d'une femme et attaqué le soldat alors qu'il allait lui demander des comptes.

Akonan se plaça aux côtés d'Abelarïon, observant le maire, puis le conseiller. Elle s'inclina brièvement, puis en se redressant exprima ses pensées.


- Bonjour Conseiller. Je suis une jeune recrue, milicienne...

Akonan réajusta son insigne comme par reflexe, sans doutes un tic nerveux.

- J'aimerai exprimer ô combien je suis outrée par les propos de Kilis... Après une agression a Sarosa, ma robe était déchirée.. Kilis m'expliqua alors rapidement l'idée d'abuser de mes pouvoirs.. et d'arrêter une passante... et de la violer ! Je suis profondément outrée.. et s'il ne s'agissait que de cela..

Akonan soupira, et baissa la tête, serrant ses bras contre elle, visiblement choquée et perturbée.


(J'aimerai dire aussi que je n'ai parlé à personne de ce qu'il s'est passé entre Abe' et Kilis RP parlant)

(Fort bien, il suffit donc de changer le nom "Akonan" par "Kokarot" qui m'a rapporté tout hier soir.)
-Monsieur le conseiller, cette femme est une traitresse à Sarosa. Il s'agit d'une démone, et un de mes hommes télépathe m'a indiqué qu'elle discutait par pensée avec des criminels. Je vous demanderais de la faire arrêter pour son interrogatoire. Je pense également que son témoignage n'a aucune valeur puisqu'elle n'est qu'une manipulatrice doublée d'une espionne dans nos rangs.
Le maire avait le regard dur en fixant Akonan. Il s'approcha d'un pas et arracha son insigne de milicienne.
-Jusqu'à se que ses affaires soient réglées, vous ne servez pas ma milice. Je n'ai pas besoin de traitres.
Puis le maire tourna ses yeux vers le soldat Abelarion
-Quant aux motifs que cet homme à donné... je souhaite avoir confirmation des motifs dont il accuse Kilis par un autre royaliste. Cela ne devrait pas poser de problèmes, les rondes doivent s'effectuer à deux, non?
Conseiller, j'ai surpris plusieurs fois cet homme à essayer de mettre des batons dans les roues de la milice. Il a déjà arrêté sans motif un autre milicien, Avariter. Maintenant, il s'attaque à mon chef de milice. Je l'ai déjà surpris à rester immobile alors que son épouse plantait une dague dans le ventre de Kilis, qui n'avait pas sorti d'armes. Votre soldat a une dent contre Kilis, qui m'en a déjà fait part. Ces petits jeux ne m'intéressaient pas lorsqu'ils n'intervenaient pas dans la sécurité de la ville, mais votre homme tente de paralyser ma milice. Je ne peux pas rester les yeux fermés plus longtemps sur ses agissements.

Le maire eut un petit rire et observa Abelarion
-On dirait que votre témoin à prit la porte.
Puis il jeta un vif coup d'oeil au conseiller du Roi.
-Je suppose donc que nous pouvons dire que le témoignage de cette femme n'a aucune valeur, celle si étant dès maintenant reconnue comme une espionne et traitresse au village. Il s'agit d'une conspiratrice qui aurait tout fait pour paralyser mes forces armées. Je vais penser que le soldat Abelarïon n'était en rien au courant de cette trahison, même si je crois qu'il savait parfaitement sa réelle identité. Passons là dessus. Mon avis reste le même en se qui concerne votre soldat, conseiller. Il tente par tous les moyens d'arrêter mes hommes. Je demande à se qu'on lui retire le droit d'arrêter des gens dans Sarosa.

( euh.. Aldur, Kokarot Ignore mon nom rp parlant, quand à ton histoire d'elfe télépathe quand aurait-il eu le temps de te le dire, tu es sensé ne pas avoir quitté le Hall. )

Abelarïon dévisagea le maire, il avouait engagé des démons.

-Pour ce qui est du milicien Avariter, demandez donc à Armand et à son employer ce qu'il en est,il a abattu sans motif un elfe noir. Quand à votre milice, je n'ai jamais chercher à leurs mettre des 'bâtons' dans les roues, comme vous dites.

(Comme tu as l'air décidé pour m'embêter avec tout et rien, sache que Kokarot m'en a parlé hier, dans un rp qui se déroulait avant que je parte à la commanderie. Quand à mon elfe télépathe, c'est exactement la même chose, avant que je parte à la commanderie. J'espère avoir répondu à toutes tes interrogations)
-Soldat, Avariter a attaqué un elfe noir car les elfes noirs sont dangereux pour la population. Celui si ne faisait pas exception et nous en avons eu la preuve. Vous essayez à chaque occasion possible de mettre des bâtons dans les roues de ma milice, en les empêchant de faire leur travail, contestant chacune de leur action, ou encore en restant passif lorsqu'un milicien se fait attaquer. Dois-je vous rappeler que ce n'est pas la première fois que nous nous retrouvons avec le conseiller pour parler de votre comportement?

(huhu Les dates te contredisent.. et tu avais toi même dit qu'rp parlant qu'Akonan t'avais signaler ça vendredi soir donc assume ton anti-rp. )

- Il me semble que nous sommes en trêves avec elfes noirs et celui ci n'avait commit aucun crime au moment ou votre milicien l'avait abattu. Quand à vos propos il ne sont nullement fondé, Jamais je ne suis rester inactif lorsqu'un humain se faisait agressé. Quand à leurs travaille, bien que je trouve leurs actions plus que douteuse, en aucun cas je ne les ai empêcher de menez à bien leurs actions.

Kôkarot entra sur ordre du maire Aldursrakbanon dans la commanderie, un bouquin a la main. Attendant qu'une personne vienne le chercher.

(Déjà qu'en ce moment le RP m'emmerde plus qu'un peu, je vous sommerais de garder vos conneries entre parenthèses pour vous, la communauté a déjà essuyé assez de trolls entre alliés comme ça et j'ai pas envie de perdre mon temps à faire la police.)

Le conseiller était plus que sceptique. Toutes ces accusations ne trouvaient aucun appui, c'était la parole du maire contre celle d'Abelarïon. Il ferma les yeux un instant pour réfléchir... Il devait avant tout penser pour les intérêts du royaume et faciliter la cohésion entre la milice et l'armée.

Soldat Abelarïon, les suspicions à votre propos ne sont visiblement pas les premières, et bien que le maire ne soit pas l'homme le plus fiable qu'il m'ait été donné de rencontrer, je ne pense pas qu'il soit venu accompagné de sa garde rapprochée pour conter quelques plaisanteries. Les témoignages que vous me soumettez tous deux n'ont aucun réel fondement, et je pense que nous avons mieux à faire que de perdre notre temps avec de telles broutilles.

Il se tourna vers Abelarïon, les traits durs et le visage froid.

Je vous avais déjà prévenu soldat, trop de vos actes vous sont reprochés sans pour autant que je puisse en avoir une explication claire. Pour le bien de nos relations avec la milice locale, je vous démets une nouvelle fois de vos fonctions, et ce que jusqu'à ce que vous cessiez de commettre des absurdités comme emprisonner le chef de la milice ou encore vous associer à une démone ... Bien qu'il n'y ait aucune preuve. Allez libérer Kilis tout de suite.

Visiblement excédé, le conseiller se tourna ensuite vers le maire.

Je tiens à clarifier tout de suite la situation du royaume. Depuis trop longtemps nous nous contredisons avec nos alliés concernant notre position contre les elfes noirs et les démons. Récemment, j'ai ordonné que la traque contre les lycanthropes recommence. Il fut un temps où l'un des conseillers du roi avait pensé qu'une trêve avec les elfes noirs serait de rigueur. Je n'ai jamais été d'accord avec cette décision, et je tiens à ce que vous le sachiez.

Afin que nous ne nous mettions plus de bâtons dans les roues, je tiens que vous annonciez officiellement ceci à la population, monsieur le maire... Le royaume de Roland IV est avant tout un royaume composé d'humains et d'autres races fiables. Les elfes, les nains et les tiny's ne nous ont jamais causé de tracas.

En revanche, les elfes noirs, les démons et les lycanthropes ont prouvé à de nombreuses reprises qu'ils trempaient trop souvent dans les affaires du mal, ils sont donc, dès cet instant, officiellement interdits de séjour sur notre royaume et condamnés à mort s'ils ne respectent pas cela. Ces trois races sont ainsi classées comme maléfiques, et nos soldats respecteront cela. Je vous conseille de mettre votre milice au courant le plus tôt possible... Si vous souhaitez collaborer, évidemment. Mais je pense que vous êtes quelqu'un d'intelligent.

(Certes)
Le maire regarda le conseiller lui parler
-Merci de votre soutien, Conseiller Tyroine. Sachez que mes hommes travaillent, et travailleront toujours avec vos hommes pour éradiquer ses races que vous avez décrites comme dangereuses. Nous avons perdu suffisamment de temps avec cette affaire stupide, je vais de ce pas rechercher mon chef de la milice pour que nous reprenions notre travail de surveillance.
Après un geste poli de la tête à l'intention de Tyroine, le maire se retourna, puis fit un signe à Kôkarot. Il n'aurait guère besoin de son témoignage cette fois si. Il le remercia toutefois de s'être déplacé pour rien avec une petite bourse, dans le but de payer ses frais de voyage. Puis le maire disparu avec son escorte, retournant à ses occupations dans Sarosa.

Quelques minutes plus tard, le conseiller descendit dans le hall de la commanderie et s'approcha de l'émissaire de Noctae. La nouvelle apportée l'avait étonné au plus haut point, un émissaire des fondateurs de l'arche sombre venant le voir... Pour quelle raison ? Ces rats respiraient encore ? Il rangea ces questions de côté et interpella le grossier personnage.

Je suis le conseiller du roi Roland IV, Tyroine. Quelle est la raison de votre présence ici, émissaire de Noctae ?

A l'instant même où l'écoeurant personnage cracha au sol, le balayeur royal chargea sur l'immondice crachat et l'évacua à bon coup de balai et de racloir. Le conseiller observa l'émissaire quelques instants.

Nous n'avons jamais capturé l'un des vôtres, ce qui implique que nous ne savons rien de plus que vous êtes les fondateurs de l'Arche Sombre, et donc les anciens alliés de Korandar. A vrai dire nous vous avions presque oubliés, quelle est cette proposition ?