Arrivée de Lia Rao

Bonjour à vous, gentes dames et chevaliers de l’armée du roi !

D’un pas décisif, Dame Lia Rao s’avança aux portes du palais dans l’objectif de se faire connaître par l’Armée Royale.


En ce jour de temps radieux, la grande Dame Lia Rao s’approcha des portes du palais gardées par de nombreux chevaliers.
Elle chemina vers l’un des gardes gardant la grande porte du palais. Elle se présenta à cet homme et lui demanda l’accord d’entrer dans les lieux.
Ce dernier lui a gentiment ouvert la porte et s’écarta afin de la laisser passer.
Lia Rao était envoûtée par l’immense richesse de la beauté du palais.

Elle aperçut non loin d’elle, un homme posé sur une chaise en bois situé derrière une petite table ou beaucoup d’hommes et de femmes y inscrivaient leur nom. Prise par sa grande curiosité, elle se plaça en fin de queue afin de pouvoir discuter avec le garde.
Après un certain temps, ce fit au tour de Lia Rao. Le garde lui demanda ce qu’elle souhaitait faire. Elle avait le choix entre une demande de recrutement au sein de l’Armée Royale, ou bien d’écrire une présentation au responsable de l’armée du roi.
Pour Lia Rao, ce monde était nouveau à ces yeux. Elle venait seulement de quitter sa maison familiale d’Abheleim. Elle prit donc le choix de se présenter à l’armée.
Le garde lui tendit une feuille de présentation. Lia Rao prit cette feuille tout en le remerciant et alla s’installer dans un petit coin calme et discret afin de rédiger sa présentation tranquillement.
Cette dernière s’avance près d’un chaise située en bord de table et s’assied.
Elle attrapa l’encre et la plume, posa sa feuille sur la table et commença à noter…

Citation :

Bonjour à vous, gentes dames et chevaliers de l’armée du roi !

Je me nomme Lia Rao, je suis née il y a 24 ans de cela dans la grande ville d’Abheleim. Je suis en ce moment sans emploi. Je n’ai jamais réellement travaillé. Je me suis seulement portée volontaire pour aider les anciens combattants étant à bout de force.
Aujourd’hui, j’ai quitté ma maison familiale ou j’y ai passé une enfance heureuse ou presque. Je n’ai hélas jamais connu mon père… Il est mort au service du roi.
Cela fait quelques jours que je n’ai qu’une idée derrière la tête : me battre pour mon roi.
Dans la vie de tous les jours, je suis très curieuse, joyeuse mais assez bagarreuse. J’aime prouver que les dames ne sont pas faites pour rester au foyer, mais qu’elles ont la force de défendre tout être sur terre.
Je suis également mariée à la nature. Sans elle, nous n’existerions probablement pas. C’est pourquoi, depuis ma tendre enfance, je vénère Danava, déesse de la nature.

Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour lire cette présentation.
Bien amicalement,

Lia Rao

Lia Rao replaça la plume dans le bol d’encre, et se leva.
Elle repoussa la chaise doucement et avança vers le garde assis derrière la table.
Elle posa la lettre sur la table, et remercia le garde pour son service rendu.
Lia Rao chemina vers la grande porte lorsqu’un garde la lui ouvrit bien chaleureusement Elle sorti de l’entré du palais et se retrouva donc aux portes du palais.

Elle avança en direction de la forêt et disparu au milieu des combattants.


Bonne journée,

Oralia~

Le responsable JJG quelque peu accablé par la chaleur récupéra la lettre qu'un soldat lui avait confié. Il déplia le parchemin et le lut assez rapidement. Il haussa un sourcil , quelque peu étonné de l'originalité de la démarche. C'était bel et bien la première fois que quelqu'un se présentait seulement à l'Armée Royale. Ne sachant pas vraiment comment réagir , il se saisit d'un nouveau parchemin ainsi que d'une plume accompagnée d'une encre posées sur le bureau du soldat , puis entreprit de lui répondre.

Citation :

" Chère dame Oralia , je vous remercie de la sincérité de votre présentation , la lire fut un grand plaisir afin de vous y connaître plus amplement.

Si votre désir est de rejoindre notre glorieuse armée , je vous recommande très fortement de vous rendre au bureau de recrutement où vous serez chaleureusement accueillie. Nous avons besoin de sang neuf , et la présence d'une dame telle que vous ne pourra qu'apporter un vent de fraicheur parmi nos rangs souvent accablés par les batailles.

En espérant vous revoir très bientôt , je vous salue. "

Jean Jacques Galdiner.

En ce beau matin, Lia Rao reçu un parchemin provenant du palais.
Elle le déroula et lu avec attention la réponse du responsable.
Très heureuse que sa présentation fut lu avec sérieux, elle prit alors , la décision de lui répondre. Elle saisit l’encre et la plume qui étaient posées sur une petite table et se mit à écrire.

Citation :

« Cher Monsieur le Responsable,

J’ai bien reçu votre parchemin qui m’a fortement fait plaisir.
Par ailleurs, il se pourrait bien, que je me présente dans les plus bref délais au bureau de recrutement.
Tout comme mon père, je voudrais servir avec honneur notre bon Roi en rejoignant son armée.
Pour le moment, je n’ai hélas pas encore eu l’occasion de faire votre connaissance. C’est la raison pour laquelle je reste disponible pour un éventuel entretien.

Dans l’espérance de vous voir prochainement, je vous salue.

Lia Rao

»

Jean Jacques ne savait plus où donner de la tête. Les cheveux continuellement dans le vent à force de courrir de gauche à droite, il ne trouvait plus le temps de faire quoi que ce soit: à peine avait-il le temps de conclure un achat de pâtés en croûtes que l'organisation d'un cabaret pour les soldats à Argelas retenait son attention. Revenu depuis peu au palais, il put enfin s'occuper des missives envoyées au roi et à son armée. Passant sur les messages rapportant des innondations de caves ou autres augmentations du prix des guimauves, le garde lut la réponse de Lia Rio et s'empressa d'y répondre

Citation :

Dame,

Je m'excuse pour l'attente d'une réponse de ma part mais je ne puis malheureusement pas vous accorder le temps d'un entretien. Au vu de vos motivations, je ne peux que vous recommander de vous rendre dès maintenant au bureau de recrutement pour postuler dans l'armée royale. Vous aurez alors tout le loisir de faire connaissance avec les autres soldats.

Cordialement,

Jean Jacques Galdiner