Chapitre 1 : L'antinomie
Léopaul s'entretenait avec Hipolite, le conseiller du roi, à propos de la nouvelle gestion militaire établie par le nouveau générale Herkemer. Celui-ci, ayant eu ce poste via le décès de son prédécesseur, voulait à tout prix modifier les lois militaires établies. Des lois martiales à long terme était la meilleure solution pour cet homme. Car, pour lui, mater la révolte paysanne qui faisait rage au village de Bernetket lui ferait le plus grand bien antérieur. Il avait même déjà recruté des revendicateurs d'une radicalisation globale du pouvoir militaire. Le nom que les royalistes donnaient à cette faction était "Les Barbares", tandis que le nom que celle-ci se donnait était "Les Défenseurs de la Patrie".
Hipolite n'était pas d'accord avec la suggestion de Léopaul. Celui-ci voulait accepter totalement la requête du général, cette revendication véhémente, irréversible, inhumaine d'après Hipolite. Le traditionalisme royal était de mise pour le conseiller car, d'après lui, la populace ne serait pas à son pluis beau jour cette loi exécutée. Mais son interlocuteur lui expliqua que ces vils paysans s'esclafferait sous le marteau de la Justice, sur l'enclume des Lois Royales.
Le conseiller eût marre de ces propos extrémistes, il ordonna à son inférieur hiérarchique de sortir de la Place du Conseil, place réservé particulièrement au conseiller du roi. Le capitaine regarda alors son supérieur avec dédain en quittant la pièce. On pu apercevoir dans ses yeux une lueure inconnue à la miséricorde.
Le méprisé reprit ses occupations habituelles : lire des traités, écrire des lettres à usage diplomatique, gérance hiérarchique et cetera. Chaque fois qu'il trampait sa plume, il fixait le noir encrier, obscure telle cette nouvelle idéologie proposée par Herkemer. Lorsque qu'il arriva à la dernière lettre, il y versa un bout de nostalgie, de tristesse d'un passé perdu ; le message contenait le recensement d'un royaume jadis acquit d'une paix inébranlable : Éos.