Hall d'entrée

Après une longue journée, un vieux paysans entra dans la commanderie un peu stresser. Il portait dans les mains une petite caisse, comparable à une boîte à bijou. Sur cette boîte, il y avais un "M" gravé en or et elle avait tout pour pensé qu'elle soit neuve.

Le paysan s'approcha à l'un des gardes. C'est ainsi qu'on eu pu voir quelques larmes perlé sur ses joues. Mais avec courage, elle pu dire avec une vois mal assuré :

- Tenez, ce sont les hommes en capes qui me l'ont donné en me disant de vous le livrer

(Juste pour information à celui qui va l'ouvrir)
Il y avais dans la boîte un doigt avec des griffes au bout, sa avait tout bien l'air d'être un doigt de lycan. Ce doigt était recouvert d'un parchemin avec des choses écrit dessus. Il y était écrit

Nous retenons en otage Sir Dimoroc. D'ailleurs le doigt que vous pouvez voir est l'un des siens. Prenez garde, Manor est à vos trousse

Sur le doigt, il y était aussi inscrit un "M", mais cette fois ci, il était en sang.

Jean Jacques Galdiner rassura le paysan déboussolé et le fit raccompagner jusqu'à chez lui par un garde, puis fit saisir le paquet. Il l'ouvrit en prenant soin de ne pas faire tomber la boite, et fronça les sourcils en voyant son contenu. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait cela, d'ailleurs ce procédé lui rappelait l'Ordre Noir. Il referma la boite.

JJG - C'est du bluff, l'écolier Dimoroc n'est pas un lycanthrope. Soldats, retournez à votre poste.

Il rangea la boite dans sa poche et s'empressa d'aller le conserver à l'abri.

Jean Jacques Galdiner revenant de sa précédente entrevue, s'approcha du garde et le relaya, ce dernier retournant à son poste.

JJG - Bonsoir messire, le conseiller Tyroine nous a prévenu de votre probable visite. En raison de ses manies à.. disparaitre d'une seconde à l'autre, il m'a confié la tâche de récupérer ce que vous désirez lui donner. Vous pouvez me faire confiance.

Jean Jacques Galdiner prit l'anneau et le rangea soigneusement dans une boite, en prêtant attention à ne pas l'enfiler.

JJG - Utile, je ne sais guère. Mais il sera en sécurité. Nous vous remercions de votre geste messire.

Il laissa ainsi Abelarïon partir s'il le souhaitait.

(Je vais très bien pour ma part, altercation sans conséquence)

Jean Jacques Galdiner qui supervisait la garde aperçu les paysans, et leva la drap au niveau du visage de l'homme transporté pour reconnaitre le soldat Almaz. Il se raidit, puis ordonna aux gardes de changer de bras pour permettre aux paysans de rentrer chez eux.

JJG - ' La situation commence à devenir plus que grave ... '

Les gardes s'empressèrent d'emmener Almaz à l'infirmerie.

Almaz observait son amie d'un air... décomposé. Son regarde attristé mais pourtant assez calme se leva vers le yeux de la nouvelle veuve. Il lui attrapa la main, lui faisant signe de lui lâcher le col. Il ne fallait pas abimer le cadavre déjà très mal mené.

-Je suis... désolé.

Il renifla un bon coup, avant de continuer.

-Je l'ai trouvé comme ça... près de la statue de Sarosa, en allant patrouiller. Je-je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais les griffures sur son corps montre qu'il a été la victime d'un lycan.
Une ironie non ? Lui qui detestait cette race... et bien il est mort pas elle. Ces chiens le paieront... je te le prom...

Il n'avait pas fini sa phrase, car il ne voulait pas la finir. Il n'était pas comme Signar, courageux malgré les situations, près à risquer sa vie dans la bataille. Qui savait qui l'avait tué ? Peut être ferait il la même chose avec Almaz ?
Il faut l'avouer, Almaz avait peur de la mort, et voir son ami comme ça l'effrayait encore plus. Almaz est faible, oui, par rapport à Signar, il n'est rien.
Il se pencha vers la femme, et la serra contre lui, car c'était tout ce qu'il pouvait faire.

-Laisse le... digne dans sa mort.



[HRP] Big dédicasse à toi Signar, j'ai repris tes propres mots [HRP]

Le conseiller fut rapidement alerté par le brouhaha qui s'était installé dans le hall d'entrée de la commanderie de Trigorn. Il y descendit assez rapidement, son épée à la ceinture. Il aperçut alors le cercueil, Almaz et Anaballe tous deux déchirés. Sa mine généralement sérieuse et impassible prit une teinte aussi blanche que ses cheveux. Le soldat Signar était mort ? Comment cela avait-il pu arriver à Sarosa ? Il ferma les yeux. Ce genre d'incident était fréquent au coeur d'une guerre.

Mais ils n'étaient pas en guerre.

Il s'approcha d'Almaz, son regard était redevenu critique et militaire. Pourtant, ce dernier put lire une once de haine danser dans les pupilles de ses yeux fixes.

Les lycans ont signé leur arrêt de mort.

Alors qu'il avait tenu un long débat la veille avec Poeri et Dame Lytha, tous deux templiers, concernant les lycans et plus précisément l'arrestation de la louve Itsumi, il s'était presque laissé convaincre que les lycans n'étaient pas tous mauvais et que l'on pouvait les traiter cas par cas ... Mais la loi anti-lycan qu'il avait expliquée comme solution rapide pour contrer les lycans n'était désormais plus que le fruit de la guerre. Il se tourna vers le groupe de soldats qui murmurait dans la salle puis annonça soudainement.

Nous allons entrer en guerre.

Le conseiller baissa les yeux vers Anaballe tambourinant sa poitrine. Un rictus agacé se dessina sur son visage plus froid qu'à l'accoutumée.

En tant que soldat vous auriez du vous préparer à sa mort, tout comme le soldat Signar aurait du suivre les règles et patrouiller toujours avec un second royaliste. Mais je ne vais pas lui reprocher une telle chose alors qu'il est... mort. C'est quelque chose qui nous atteint tous et nous attriste, vous plus que les autres certes.

Je ne suis pas là pour protéger les soldats, ce sont eux qui vouent leur propre vie à la justice. L'on me reproche souvent d'être trop présent sur le terrain, ce serait un comble de m'accuser de sa mort. Vous êtes sous état de choc soldat Anabelle.

Il arracha son insigne.

Vous êtes temporairement congédiée. Veuillez regagner vos appartements et vous calmer. Si vous n'êtes toujours pas résolue à honorer sa mémoire, vous pouvez quitter les rangs militaires. Nous irons venger sa mort nous mêmes. Sinon, dirigez votre haine contre son assassin.

Pourquoi le conseiller parlait-il ainsi ? Il était en train de privilégier la vengeance et s'était préparé depuis bien longtemps à cette situation. Son rôle aurait plutôt été de chercher une solution plus diplomatique. En vérité une seule idée l'obsédait : se débarrasser d'une façon ou d'une autre des lycanthropes.

Il est sûrement mort en brave!
'vaut mieux pas que j'en dise plus, Anabelle me le ferait payer...'

Le cercueil encore ouvert avait été laissé de côté. Il dégageait à présent une forte odeur de cadavre et la peau du pauvre soldat avait séché et commençait à former des lambeaux putrides, pour le plus grands plaisir des asticots venu festoyer.

Virevoltant dans l'air nauséabond: une guirlande de mouches, attirées par le fumet, offrait au corps en décomposition une danse envoûtante.

(Enterrez moaaaaaa)

Le maire de Sarosa ouvrit la porte de la commanderie de Trigorn. Il était suivit de deux miliciens qui constituaient son escorte. Il ôta sa cape de voyage avant de la tendre à un des miliciens l'accompagnant, avant de se diriger à l'accueil. Il observa un bref instant l'homme qui le regardait, puis lui parla.

-Bonsoir mon brave. Je suis E. Aldurskrakbanon, le maire actuel de Sarosa. Je souhaite m'entretenir au plus vite avec le conseiller du roi. Pourriez vous m'indiquer où aller?

Prévenu de l'arrivée du maire par un garde, le conseiller descendit dans le hall d'entrée.

Vous vouliez me voir monsieur le maire ?

Le maire était rouge de son voyage effectué en pas rapide. Il avait été pressé après avoir appris de la bouche d'Akonan, une jeune recrue milicienne, que le soldat Abelarïon avait tiré sur son chef de la Milice avant de l'emmener, sans motif apparent.
-Oui, monsieur le conseiller. Je ne sais pas si on vous l'a déjà dit, mais il paraîtrait qu'un de vos soldats a décidé de retenir Kilis, le chef de la milice de Sarosa. Je viens discuter avec vous de ceci.