Hall d'entrée

Le garde entra en compagnie du nomade.

Je n'ai rien de mieux à vous proposer que le hall d'entrée pour passer la nuit, question de sécurité. Je m'en vais vous chercher le nécessaire pour que vous passiez une bonne nuit.

Il disparu quelques instants dans les dédales du Palais, laissant l'ôte attendre dans la salle plutôt calme à cette heure. Il revint un peu plus tard, portant avec lui un matelas de paille, un pichet d'eau ainsi qu'une assiette garnie de quelques victuailles.

Voilà pour vous. Si vous le souhaitez, vous pourrez aussi profiter de l'asile de la commanderie trigornienne. Seulement, je vous conseille d'attendre demain pour vous y rendre, les plaines ne sont pas sures la nuit.

Sur ce, le garde salua Eldoras, puis retourna à son poste devant les portes du palais.

Jean Jacques Galdiner leva une nouvelle fois la tête de ses paperasses. Les visites se faisaient fréquentes ces temps-ci , il devait se tramer quelque chose. Mais son petit sourire en coin concluait qu'il ne s'agissait pas de ses affaires , et qu'il ferait mieux de s'affairer aux siennes. Il s'approcha alors du convoi , et plus précisément de l'homme appelé Lanval.

JJG - Je vous remercie de vous être déplacé avec une telle garde jusqu'ici. En effet , messire Tyroine m'a prévenu tantôt que deux prisonniers de Korandar allaient séjourner dans nos prisons pour une durée ... plus ou moins indéterminée. Les temps sont sombres ...

Il haussa les épaules , rangeant à nouveau ses papiers. Il s'écarta de l'entrée , puis tendit une main assurée vers l'intérieur du palais.

JJG - Faites donc sortir les deux oiseaux , attachés je l'espère bien , je vais les faire amener en prison.

Jean Jacques Galdiner fit un signe négatif de la tête.

JJG - Nul besoin de perdre notre temps avec de pareilles broutilles. Je vous remercie encore pour avoir amené ces deux démons jusqu'ici. Je vous souhaite un bon retour ! Je pense que nous nous reverrons. *Sourit*

Il réunit trois gardes qui encerclèrent Shakwan et Tatsuya , les prisonniers , et les firent avancer jusqu'aux prisons haute sécurité du palais.

Prévenu dans la soirée par un Novice, Aldäron avait mis en place une petite section de soldats en armes pour se rendre au Palais Royal. Il fit mettre au bout des lances des feuilles de chêne en gage de paix. Aux abords du palais il donna l'ordre aux cavaliers de retourner ostensiblement leurs boucliers, et fit déployer l'étendard vert à la croix blanche cerclée, symbole de l'Ordre. Ils se présentèrent donc à la porte du palais en formation large, encadrant leur Maître et son ancienne élève Elïwen.

C'est un grand jour, Elïwen. Nous allons honorer la paix ce soir. Danava en soit remerciée.

Ils mirent tous pied-à-terre, et les deux individus s'avancèrent. On les introduit dans la hall d'entrée, sous les yeux des gardes royaux attentifs.

Mes salutations, commença Aldäron, nous sommes les représentants de l'Ordre de Fyr. Nous souhaitons une entrevue diplomatique avec les Royalistes. Je crois que l'on vous aura prévenu de notre arrivée.

Le Vulrek rentra les mains dans ses manches, affichat un sourire ravis en observant la voûte du Palais.

Tyroine fut prévenu par le garde Jean Jacques Galdiner comme convenu , et se rendit à pieds au palais royal , où il n'avait pas mis les pieds depuis longtemps. Il approcha d'une démarche rapide du maître de l'Ordre de Fyr de l'autre côté du hall , puis inclina brièvement la tête en gage de salue. Il était accompagné de quelques soldats curieux , jetant des coups d'oeil derrière son épaule.

-« Bonsoir messire Aldäron. Je me dois de vous mettre au courant que la majorité de notre armée siège désormais à la commanderie de Trigorn et non au palais , depuis quelques temps déjà. Je vous propose de vous rendre là bas en ma compagnie , je ferai prévenir messire Dominska de votre présence , et nous parlerons de ce dont nous avions convenu avec Dame Elïwen dans la taverne. »

Il se retourna par la suite sans attendre de réponse , ouvrant la marche dans la forêt en direction de Trigorn.

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( Direction la taverne dans les quartiers publics de la commanderie
Je te laisse poster pour décider de la disposition de tes soldats dans la taverne.)

Le Soldat , José qui était tout proche du diplomate coacien répondit à la déclaration de celui-ci d'un ton ferme :

- Le Conseiller vous dites? Il doit être dans son bureau à l'heure qu'il est , je vais aller le chercher de se pas , attendez ici , je ne serais pas long.

Le Soldat , accouru aussi vite qu'il put a cause de sa grosse armure , vers le bureau du conseiller Dominska.

(Malheureusement, Dominska va être absent durant 1 semaine, tu risques d'attendre donc assez longtemps. Si c'est seulement avec lui que tu veux t'entretenir, arme toi de patience, sinon, le Général peut éventuellement venir à ta rencontre )

( Tu sais, les grenouilles sont réputées pour être de grosses flemmardes, donc la patoence j'en ai à revendre )

Par cette nuit de pleine lune, tout était calme dans la foret. Une fine brise agita les branches des arbres, faisant jouer les ombres avec l’imagination des gardes du château.

Une ombre se détacha de la foret. Une simple cape pour se protéger de la fraîcheur nocturne, capuchon sur la tête. Se déplaçant avec finesse et d’un pas silencieux, se fondant complètement parmi les ombres, elle se rapprochait toujours plus de la grande porte.

Un bruit sec détourna l’attention des gardes sur leur droite. Le premier repéra un léger mouvement a quelque mètre de là, prit entre l’envie d’aller vérifier et le devoir de ne pas quitter son poste, il tourna la tête vers son coéquipier pour l’interroger. Un regard vert le fixa. Réagissant en quelque instant, les deux gardes sortirent leurs épées et envoyant un coup circulaire a l’inconnu entre eux deux.

Deux sons métalliques se firent entendre. Le temps sembla s’être figé. Les gardes tenant la pose, ils virent alors l’homme. Il venait de parer les deux épées avec une dague dans chaque mains.

_ Ola Messires. Je ne pense pas que cette attitude soit adéquate envers un simple visiteur.

D’un mouvement de tête en arrière l’homme repoussa sa capuche. Dévoilant un visage fin ainsi que des cheveux d’un noir d’ébène. La voix de l’homme était douce et calme.

_ Je me nomme Uzulth. Excusez ma venu tardive mais j’ai du faire un long voyage pour venir voir vos dirigeants. Comprenez que certaines affaires ne peuvent attendre. J’aimerai voir vos supérieurs.

Un garda accompagna Uzulth jusqu’au hall d’entrée.

_ Je suis navré monseigneur, mais le château est endormi a cette heure. Je vais vous faire amener une paillasse pour que vous puissez vous reposez un peu.

_ Ce ne sera pas la peine j’ai tout ce qu’il me faut sur moi. Réveillez moi quand vos supérieurs seront prêt a me recevoir.

Sur ces mots, Uzulth retira sa cape puis la plaça a même le sol. Puis il se coucha dessus et s’endormi aussitôt… En apparences du moins…

Jean Jacques Galdiner fut prévenu de l'arrivée d'un étrange personnage en pleine nuit , et c'est l'air intrigué qu'il se rendit devant les portes du château où l'attendaient les deux gardes. Il leur fit signe de baisser leurs armes , puis conseilla au visiteur d'en faire de même.

JJG - Bien le bonsoir messire. L'on m'a dit que vous cherchiez à contacter l'état major de notre armée ... Cependant vous ne les trouverez nullement ici , ils siègent actuellement à la commanderie de Trigorn , le quartier général de notre armée.

Il haussa les épaules puis prit un air compatissant.

JJG - Je crains que votre route doive se poursuivre jusqu'à la ville marchande , vous trouverez là bas les supérieurs que vous cherchez. Mais je me dois de vous prévenir , le conseiller du roi Roland IV aurait disparu depuis quelques jours. Je ne sais guère quelle est la situation actuelle.
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( Les soldats des portes sont des personnages du forum que nous contrôlons , merci de ne pas les faire parler à notre place )

Uzulth ouvrit les yeux en entendant le soldat arriver.
Se relevant avec peine, il mit sa cape sur ses épaules et partit à la rencontre de l‘homme en boitillant légèrement. Son teint était grisâtre et quelques rides étaient apparu sur son visage.

_ Merci bien messire. J’espère qu’il n’est rien arrivé de grave à votre Conseiller.

Sur ces mots, Uzulth commença à marcher en direction de la commanderie.

_ Je vous souhaite une bien bonne journée messire.

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( Excusez ma confusion ^^ )