Ma plume hésite, puis échape a ma main noueuse, laissant une bavure d'encre sur mon parchemin. Encore une feuille de ce fin materiau gâchée, dans une entreprise que je soupçonne fort d'être vaine. Je me demande si je puis ecrire cette histoire ou si, a chaque page, transparaitra un peu de cette armertume que je croyai éteinte depuis lontemps. Je m'imagine guéri de tout dépit mais, quand je pose ma plume sur la papier, les blessures d'enfances saignent au rithme de l'écoulementde l'encre née de la mer, et je fini par voire une plaie rouge vive sous chauqe caractère soigneusement moulé.
Dominska et Zoy manifestait un l'un comme l'autre un tel enthousiasme chaque fois quze l'on parlait d'écrire l'Histoire de Vesperae que j'ai finit par me persuader que l'effort en valait la peine.
Je me suis convaicu que cet exercice détournerait mes pensées de mes souffrances et m'aiderait a passer le temps. Mais chaque évenment historique que j'étudie ne fait que reveiller en moi les ombres de la solitude et du regret. je crain de devoir abandonner cette tache si je ne puis accepter de revenir sur tout ce qui m'a fait tel que je suis. Aussi remet-je et remet-je encore sur le metier mon ouvrage, pour m'apercevoir sans cesse que je décrit mes origines plutôt que celle de notre pays. Toute mon existence est une toile tissée de secrets, des secretes qu'aujourd'hui encore il n'est pas sans risque de divulguer.
Dois-je les coucher sur papier, pour n'en tirer, au bout du compte, que flamme et cendre? Peut-être.
d'après Histoire des origines (de Arasorn)
Sujet: Histoire de mes origines 
