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| | Mémoir d'un rôdeur Royal. | |
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Wyrdaan Habitué du palais
Nombre de messages : 372 Age : 35 Guilde : [Armée*Royale] Date d'inscription : 07/05/2006
Fiche signalétique Race: Humain Profession: Soldat Age: 32 ans
| Sujet: Mémoir d'un rôdeur Royal. Mar 26 Sep 2006 - 17:57 | |
| Chapitre 1: L'aube d'un Départ Comment expliquer plusieurs années d’assassinats, de vols et autres délits commis dans un si petit livre ? Bien que la majeure partie de ma vie sera inscrite dans ce tome, je ne pense pas que cela soit suffisant. Aucune personne ne pourrait écrire des mémoires aussi complètes qu’il le voudrait, car c’est impossible de retranscrire tous les sentiments vécus par le passé. Ce qui sera écrit ici, n’est malheureusement qu’un simple résumé d’une vie mouvementée par la cruauté, un écrit où je conterais ma véritable histoire.
Fullia 25 Kisitbé 1214, début de la saison de Blasdon.
Je suis né en pleine cambrousse, en pleine nuit, alors que l’orage, envoyé par Dranig, venait à peine de gronder, au beau milieu de l’île Hunter et de ces animaux aussi sauvages qu’incroyables. Ma naissance eut un effet de surprise, ayant quasiment un mois d’avance avant la date prévue, je pris ma mère de court, qui ne le supporta pas. Le travail fut trop difficile pour elle, des heures de souffrance se mélangeant à la fatigue, ne purent que lui signer son arrêt de mort, et me laissant à présent qu’avec mon père, un être odieux, cupide et cruel qui rejetait le décès de sa tendre épouse sur moi. L’homme qui se disait mon géniteur se nommait Orit Kibler Aertis, de profession rôdeur, il avait la réputation d’utiliser plus ses armes que sa langue, il était susceptible et avait des habitudes de kleptomanie. Pendant la durée de mon enfance, cet homme vicieux me tabassa, m’ordonna les pires choses à faire aux personnes qui lui avaient manqué de respect, devant supporter ces humeurs d’alcoolique. Pendant des années je ressentais une énorme haine, une folie de destruction commençait à s’emparer de moi, ne pouvant plus supporter cette vie affreuse. Puis un jour, lorsque Orit revint de la forêt, encore une fois ivre, je pris ses deux glaives, et le planta dans son corps maigrelet, plus d’une dizaine de fois, envoyant toute la rage que j’avais économisé pendant près de huit années. Il n’était qu’à présent du passé, gisant dans son propre sang, il n’avait plus aucune once de vie. Je sortis de la tente, les vêtements recouverts de sang, un large sourire sur le visage, bien que les larmes débordaient de mes yeux, je tombai à la renverse, m’endormant paisiblement, tout en tenant les armes qui avaient tué un bourreau et m’avaient libéré.
Zanda 25 Mortis 1222, Fin Lanjis.
La rosée du matin me réveilla, nettoyant par la même occasion mes mains et mon visage qui étaient hier recouvert de sang. Me levant, je me dirigeai dans mon lieu d’habitation, oubliant la veille, ne faisant attention aux armes que j’emportais dans ma main. Chacun de mes pas résonnait dans la pièce, m’avançant vers la pièce du crime, puis une fois en vue avec le cadavre de mon père, je resta choqué, abasourdie par tant de sang, je baissa le regard, laissant les larmes coulés lentement le long de mon visage. Mon regard se posa sur mes mains, tenant toujours les glaives, tremblant, puis reporta mon regard derrière le corps. Une bourse, une arbalète de petite taille, quelque vêtement trop grand pour moi, et caché dans l’ombre se tenait l’un des colliers de ma mère. Femme que je n’eus jamais l'occasion de connaître, mais d’après les dires des autres habitants, c’était une femme douce et généreuse. Comment une femme pareille avait aimé un être aussi affreux que mon père ? Ne cherchons pas la réponse, je courus de l’autre coté de la pièce, prenant mes affaires personnelles, la bourse et autres objets qui se tenaient à côté, ainsi que le collier, puis m’en allai rapidement de ma maison, évitant le regard de certains.
Riba 26 Mortis, 1222, tout prêt du port d’Hunter.
Je ne pus dormir, à chaque instant je revoyais mon meurtre, le visage blanc de mon père revenait dans mon esprit, à chaque fois que j’osais fermer les yeux. Ce devait être le châtiment de Donblas envers les assassins, revoir la dernière expression de leur victime. L'aurore venait de se lever, quand le bateau en direction de l’île des Sages arriva. N’ayant pas de quoi payer, je me faufilai parmis une famille qui avait embarqué avant moi, me faisant passer pour l’un des enfants. Une fois à bord, je regardai une dernière fois Hunter, terre natale m’ayant vu naître, l’île de mon enfance, où ma libération fut faite.
Dernière édition par le Ven 6 Oct 2006 - 18:23, édité 1 fois | |
| | | Wyrdaan Habitué du palais
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| Sujet: Re: Mémoir d'un rôdeur Royal. Ven 6 Oct 2006 - 18:22 | |
| Chapitre 2: Première année dans l'îles des Sages.
Un tournant important de ma vie, ou j'appris que chaque personnes, bien qu'elle soit bonne, garde en elle une horrible envie de sang. Ne vous fiez jamais a l'apparence angélique d'une personnes, vous auriez bien des surprises au final.
Drane 5 Renop, 1222, Lieux d’embarcation de l’île des Sages.
Le soleil était son horizon lorsque le bateau arriva enfin à l’île des Sages. Le voyage à travers la mer Mirène avait été très dur pour moi, je n’avais que peu de nourriture, et je dormais à l’intérieur d’un des canots de sauvetages. M’étant fait repérés plusieurs fois, je n’avais à chaque fois aucun recours que de filer dans la cave du bateau, me cachant parmi les ustensiles marinier. Le bateau venait d’accoster le débarcadère, rapidement je pris le peu d’affaire que j’avais sur moi, et fila a toute vitesse entre les passagers, bousculant certain, afin de descendre le premier. Une fois pieds a terre, je regardais d’abord avec appréhension les ruelles, fixant chaque nomade, qui se tenait tout près de moi, bavardant. Je dois l’avouer que le premier mois était dur, je ne comprenais pas les paroles des habitants, leurs coutumes, et j’en passe, mais je me fis rapidement à cette situation, volant la nourriture qui traîner trop prés de moi, et dormant dans un abris loin des regards.
Zanda 15 Traniria, 1227, Oxoroc, Orphelinat de Ralam Kadashi.
Cette liberté de vie ne duras que 5 année, me faisant prendre par l’un des marchands, j’était a présent dans un orphelinat miteux, tout près d’Oxoroc. Le genre d’orphelinat ou la moindre bêtise été sanctionné durement, les pensionnaires était tous des vandales, ayant crée des problèmes au personnes vivant sur cette îles. Et c’est à partir de là, que mon état d’esprit avait complètement changés, regardant la violence qui subsistait à l’intérieur de ce bâtiment. Les bagarres étaient fréquentes, ainsi que les insultes, mais rien n’était plus horrible que les sanctions disciplinaires infligées par les surveillants. La flagellation était l’un des pires châtiments corporels infligés, et ce n’était qu’un seul coup, mais une trentaine, une trentaine de coups violent dans le dos. Puis cette pièce, envahit par les ténèbres, ou aucune lumière ne pouvait cohabitait avec la peur qu’infligés cette endroit.
Riba 25 Grimstel, 1230, le puit de l’orphelinat.
Trois années dans ce lieu morbide, me demandant la veille si j’allais réussir à tenir parmi ces enragés, c’est personne dénuée de sentiments, sans me rendre compte de ce que je devenais peu a peu. C’est en regardant une nouvelle bagarre, prés du puit, que je me rendis compte de l’être cruel et froid que je devenais. Lorsque le perdant tomba en avant, a genou, regardant les pieds de son adversaire, je n’avais qu’une seul envie, celle d’achever les deux personnes essoufflés de leur combats. Alors je pris l’une des branches qui traînait au sol, et m’avançais vers les deux pensionnaire, sourire au lève, puis rapidement je frappas le premier, celui qui était debout, a le frappais, jusqu'à que sous la douleur il tombe évanouis, le visage en sang. Apeurés le second rampa en arrière, la peur se voyait dans son visage, et des larmes commença a coulait le long de ses joues et comme son prédécesseur il tomba dans les pommes sous les coups que je lui infligés. Je devenais cruel, froid, insensible au sort des autres. Après cet instant, je n’avais plus qu’une seule chose à faire, m’enfuir de cet endroit, et c’est en me faisant convoqué par le directeur de l’orphelinat, que j’y arriva, le menaçant avec les armes de mon père. C’était a présent une nouvelle ère qui commençait, une période cruciale de ma vie, sûrement les années les plus marquante de ma vie, me montrant que dans chaque être vivant, se caché un être ignoble | |
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